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impôts, l’administration financière par le système intégré de gestion des finances publiques
                  (SIGFP), le département  de la fonction publique par la mise en place de l’AUGURE pour une
                  gestion informatisée des personnels de l’État en lien avec l’administration financière et bien
                  d’autres innovations qui vont dans les sens de l’e-gouvernance.

                  La culture de la responsabilité, de la redevabilité et de transparence s’enracine progressivement
                  à travers la production et la diffusion de rapports publics périodiques par des institutions et
                  organismes  républicains  du  cercle  vertueux  de  la  gouvernance  et  de  la  lutte  contre  la
                  corruption :  CSI,  Cour  des  comptes,  HCDDED,  CNIDH,  Médiateur  de  la  République,  BIANCO,
                  SAMIFIN, PAC.

                  Cette culture de la responsabilité, de la redevabilité et de transparence se consolide également
                  à travers la diffusion des comptes rendus des délibérations des conseils de gouvernement et
                  conseils des ministres, les séances parlementaires publiques, les sites Web des ministères et
                  institutions, notamment le site www.cnlegis.gov.mg se rapportant aux textes juridiques.


                  Malgré ces efforts de modernisation, l’administration malagasy comme celle de la plupart des
                  pays africains « ne brillent ni par la qualité des services, ni par la qualité des relations avec leurs
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                  clientèles, encore moins par l’intégrité morale et l’efficacité des agents publics ».  L’offre de
                  service public est altérée par de multiples déficits et dysfonctionnements.



                  3.2.1.  La qualité des prestations de service public

                  Les principaux constats dans la délivrance des services publics sont :

                  1.  Des insuffisances dans l'accueil des usagers


                  En dépit des standards de service, le diagnostic de l’administration publique révèle que l’accueil
                  constitue encore un élément de contreperformance dans plusieurs administrations publiques.
                  En plus du manque de commodités physiques d’accueil, la fonction accueil si elle n’est pas
                  inexistante,  elle  est  confiée  soit  à  des  vigiles  ou  agents  de  sécurité  soit  à  des  agents  de
                  l’administration non formés.

                  Constitue  également  une  faille  majeure,  l'absence,  au  sein  du  service  public,  de  structures
                  spécialisées  dans  l'information,  la  documentation  et  l'orientation  des  usagers  dans  leurs
                  démarches administratives.

                  2.  Un service public difficilement accessible


                  L’accès aux services publics offerts à la population demeure un défi majeur de l’amélioration de
                  l’administration  publique  notamment  en  zone  rurale.  L’état  des  infrastructures  et  des
                  personnels médicaux rendent précaire l’accès aux soins de santé.






                  12 NdiZambo, cité dans L’Afrique émergente : enjeux et potentialités, Nialé Kaba, Babacar Cissé, Idrissa Diagne, Luc Grégoire,



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