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Ce  statut  spécifique  tarde  cependant  à  être  précisé.  Le  processus  de
                                    réflexion  sur  le  sujet  a  été  relancé  récemment  par  le  Ministère  de
                                    l’Aménagement  du  territoire  et  des  travaux  publics  (MATP)  et  le  Fonds
                                    national  foncier  (FNF),  en  collaboration  avec  divers  partenaires.  Les
                                    concertations ont abouti à un projet de Loi-cadre sur les terrains à statuts
                                    spécifiques dont l’adoption est attendue ;

                                -   l’absence de loi qui encadre le processus de planification pour un cadre de
                                    cohérence, de synergie d’ensemble et de pilotage stratégique des politiques
                                    publiques ;

                                -   Madagascar dispose déjà d’une politique nationale de l’aménagement du
                                    territoire  (PNAT)  qui  a  été  validée  en  2007.  Le  schéma  national  de
                                    l’aménagement du territoire (SNAT) a été validé au plan technique en 2008
                                    mais compte tenu de la crise sociopolitique, il n’a pas pu être approuvé par
                                    le Parlement. Il en est de même du projet de loi cadre d’orientation de
                                    l’aménagement de territoire ;


                  3.1.2.  Plusieurs institutions et organismes en charge de la bonne gouvernance et de
                         la lutte contre la corruption

                  L’analyse structurelle du dispositif institutionnel interroge sur la logique de la succession de la
                  création des organismes et institutions.


                  Cette  architecture  institutionnelle  surabondante  peut  receler  un  déficit  d’approche  dans  la
                  gestion des affaires publiques.


                  La gouvernance doit s’intéresser à l’appareil d’État dans une dynamique holistique au lieu de
                  rechercher  des  solutions  organisationnelles  visant  à  résoudre  des  situations  ponctuelles  ou
                  isolées  par  des  superstructures  sectorielles  spécialisées.    Dans  cette  grille  de  lecture  de  la
                  gouvernance, les instructions s’accumulent avec des missions et des actions qui s’annulent au
                  lieu de se renforcer.

                  Il convient de sortir de la réaction conjoncturelle pour une action étatique structurée et planifiée
                  et  d’éviter  que  la  prolifération  des  superstructures  ne  soit  une  excroissance  des
                  dysfonctionnements de l’appareil administratif et judiciaire.

                  Les constats suivants s’imposent :


                      -   une concentration d’institutions et d’organismes rattachés à la Présidence ;

                      -   une multiplicité de structures à vocation nationale, sectorielle et ministérielle en charge
                         de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption ;
                      -   au niveau ministériel, une disparité de structures non standardisées tant sur le plan de
                         la  forme  que  des  missions  dédiées  à  la  déontologie,  à  la  bonne  gouvernance,  aux
                         contrôles ou audits, à la lutte contre la corruption ;




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