Page 41 - PNBG CSI 2020
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- l’agriculture malagasy est dominée par de petites exploitations familiales dont la plupart
associent l’élevage et la culture ;
- le recours aux technologies améliorées (semences, gestion du sol et de l’eau) est faible
par manque de sensibilisation des paysans sur les possibilités technologiques et à cause
du faible développement des chaines d’approvisionnement en technologie ;
- les politiques agricoles ont tendance à changer au rythme des changements de
responsables politiques ;
- les zones irriguées s’appuient principalement sur des systèmes non améliorés résultant
en une faible maîtrise de l’eau ;
- la faible productivité agricole, les marchés agricoles sous-performants (l’insuffisance des
infrastructures pour la commercialisation), les institutions faibles, les politiques
incohérentes et la mauvaise gouvernance ;
- la faible disponibilité et le coût élevé des intrants améliorés ;
- le faible recours au crédit pour la production, découlant d'un manque de demande
effective de financement bancaire et d’un manque de prestation de services financiers
appropriés (imperfections du marché dues à un climat des affaires défavorable) ;
- la faiblesse du capital humain, caractérisée par une capacité physique diminuée
(résultant d'une mauvaise nutrition et de services de santé inadéquats en milieu rural),
une absence de compétences (absence d'éducation pour la population rurale, en
particulier les possibilités de formation professionnelle), et par une mauvaise
organisation ;
- la gestion des terres préoccupe la société malagasy depuis plusieurs décennies et si elle
n’est pas correctement traitée, elle peut déstabiliser des équilibres sociaux et
économiques déjà affectés par la crise politique.
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