Page 39 - PNBG CSI 2020
P. 39
3.3.1. La gestion des finances publiques et des marchés publics
1. Les avancées significatives dans la gestion des finances publiques et marchés
publics s’observent comme suit :
- le Gouvernement a opté pour l'application de l'approche du budget de programmes
depuis décembre 2004 (LOLF 2004-007 du 26.7.2004) ;
- la réforme de la fonction d'administrateur de crédit constitue un des éléments clés du
succès de la mise en place du budget de programmes ;
- l’amélioration de l’allocation des ressources budgétaires résultant de la mise en œuvre
réussie de l’approche du budget-programme ;
- les progrès réalisés par l’administration douanière pour simplifier la fiscalité douanière
et les procédures de dédouanement ;
- la création de la Société Malagasy Community Network Services SA ou GasyNet marque
une étape importante. L’optimisation des performances douanières a pu être effective
grâce au guichet unique électronique appelé TRADENET. En effet, c’est une plateforme
d’échange de données électroniques qui a conduit à un habile équilibre entre contrôle
et facilitation lors des opérations de dédouanement. Le guichet unique TRADENET a été
mis en place à travers un partenariat public privé avec la Société Malagasy Community
Network SA ou GasyNet ;
- les efforts ont été faits pour conformer la structure d'imposition aux normes
internationales.
2. Les principales faiblesses observées dans la gestion des finances publiques et des
marchés publics
Les principales faiblesses à relever dans la gestion des finances publiques sont les suivantes :
- la performance fiscale globale reste faible. Comparé aux autres pays à faible revenu,
Madagascar est sous-performant en matière de recouvrement d’impôts ;
- la politique budgétaire continue de souffrir des problèmes structurels qui l’ont
caractérisée au cours de ces dernières années soit une faible fiscalisation, une
dépendance au financement externe, un manque de transparence et de suivi budgétaire
ainsi qu’une couverture incomplète des opérations de l’État ;
- la faible crédibilité du budget liée notamment à la fragilité de la supervision des
entreprises publiques dont les déséquilibres imposent des subventions peu prévisibles
et l’absence de participation réelle du Parlement au processus budgétaire ;
41