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La région d’Analamanga qui compte 3 439 589 habitants sur une superficie de 16 911 km²
                  concentre 32,91% des ressources humaines publiques soit 50 380s agents.

                  3.3.  LA GOUVERNANCE ECONOMIQUE




                  L’évolution  économique  de  Madagascar  depuis  la  fin  des  années  90  a  été  marquée  par  le
                  développement de secteurs d’activité comme la pêche, les entreprises franches et le tourisme,
                  susceptibles d’entraîner dans leur sillage la concrétisation d’autres potentialités existantes. L’île
                  se caractérise cependant par une fragmentation des activités à cause notamment de sa taille,
                  de la richesse et la diversité de ses ressources naturelles, et d’une dispersion des capacités tant
                  au niveau public que privé. Un développement intégré et harmonieux exige de fait des différents
                  acteurs, publics comme privés, une gestion optimale des flux de marchandises, des services de
                  base, des personnes, de l’information pour aboutir à un désenclavement réel des régions.

                  Les problèmes de ces dernières années se confirment (i) sur la régression des capacités des
                  acteurs publics  et privés dans le cadre d’une libéralisation effective des échanges (ii) sur les
                  infrastructures  intérieures  (routes,  technologies  de  l’information  et  de  la  communication,
                  distribution d’eau et d’électricité) et celles qui importent pour le commerce extérieur (ports et
                  aéroports internationaux, points d’entrée des réseaux internationaux de communication) et, (iii)
                  sur la stagnation de l’environnement des affaires et des mesures d’incitation pour sécuriser les
                  investissements existants et la diminution des Investissements Directs Étrangers (IDE), essentiels
                  pour un développement durable.

                  Les débouchés liés aux échanges commerciaux dépendent des réseaux de transport entre les
                  régions. A cet égard, Madagascar est en retard par rapport aux standards internationaux.


                  L’enclavement  des  régions  à  forte  potentialité  économique  est  un  obstacle  majeur  à  la
                  croissance économique.

                  La dégradation des infrastructures de communication et de transports par voie de surface est
                  pratiquement  généralisée  et  se  manifeste  par  la  diminution  du  nombre  de  communes
                  accessibles tout au long de l’année. De nombreuses zones de production demeurent enclavées
                  car l’état des infrastructures routières est délabré : l’accès aux écoles et aux centres de soins
                  sanitaires  est  difficile  ainsi  que  l’acheminement  des  intrants  et  la  sortie  des  productions
                  pénalisent le secteur agricole.

                  Les faiblesses du système d’imposition à Madagascar sont connues et la pression fiscale est
                  faible : il est généralement admis qu’il est plus difficile de collecter des impôts quand le secteur
                  agricole occupe une place importante dans l’économie, le revenu par habitant est faible, la
                  croissance démographique continue d’être galopante, le secteur financier reste embryonnaire
                  et la corruption est persistante.












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