Page 46 - PNBG CSI 2020
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-   le développement du secteur privé poussé par une approche inclusive, globale et mise
                         en  œuvre  de  façon  cohérente  pourrait  remettre  l’économie  malgache  sur  une
                         trajectoire de croissance ;

                      -     Madagascar possède une frange dynamique de jeunes intellectuels de plus en plus
                         conscients de la pauvreté qui règne dans le pays et qui sont prêts à s'investir dans des
                         activités productives.

                  Des pesanteurs persistantes entravent l’action des entreprises franches et des investissements
                  privés à plusieurs niveaux :

                      -   la faiblesse des infrastructures ;

                      -   les banques sont particulièrement peu enclines à octroyer des crédits à long terme ;

                      -   les  difficultés  d’accès  à  des  informations  fiables  sur  les  emprunteurs  notamment
                         l’évaluation de leur solvabilité ;

                      -   les petites et moyennes entreprises (PME) accèdent difficilement à des financements
                         tous types confondus, ce qui constitue un obstacle à l’expansion du secteur ;

                      -   la pénurie de travailleurs qualifiés, particulièrement au niveau des cadres moyens et des
                         techniciens, constitue un problème commun à l'ensemble des entreprises ;

                      -   l’absence  d’opportunités  d’emploi  engendre  d'importants  coûts  économiques  et
                         sociaux ;

                      -   les retards dans le dédouanement et les rotations extrêmement longues des services
                         des douanes représentent une charge particulièrement coûteuse pour les entreprises.
                         Certes, il convient de noter que des cas de retard de dédouanement ponctuels et non
                         généralisés subsistent. Cependant, une structure appelée « Observatoire du Délai de
                         Dédouanement » est déjà active au niveau de la Douane pour rechercher constamment
                         les  solutions  afin  d’améliorer  les  délais  de  dédouanement.  Dans  cette  optique,  la
                         Douane projette que d’ici 2023, une réduction significative à 11 jours calendaires de la
                         durée de séjour au port des marchandises est attendue ;

                      -   la complexité de la législation du travail est source de tracasseries administratives ;

                      -   la disparité régionale crée une distance pour les entreprises qui veulent s'établir dans
                         les régions car il y a une différence avérée de procédure entre ces régions et la capitale ;

                      -   l’économie souffre d’un sous-investissement.









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