Page 15 - PNBG CSI 2020
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La revue et l’analyse documentaires ont été enrichies par une collecte de données articulée sur
des entretiens stratégiques individuels, des focus groups et des consultations publiques aussi
bien au niveau central que régional.
Des entretiens stratégiques individuels ou sous le format de focus groups avec des décideurs
dans les ministères et institutions spécialisées ou au sein de groupements d’entreprises, d’OSC
et personnes morales ainsi que des PTF, au niveau central et régional ont permis d’établir un
diagnostic rigoureux, exhaustif et actualisé de l’état de la gouvernance à Madagascar et de
recueillir des orientations et propositions de piste d’action auprès de ces personnes –clé.
Des consultations publiques couplées aux entretiens stratégiques ont été conduites à travers
trois ateliers régionaux organisés respectivement à Toliara, à Toamasina et à Antananarivo.
Ils ont permis également de préciser le concept de gouvernance pour une compréhension
commune des acteurs concernés et de faire une revue méthodique des déficits et obstacles à
une meilleure gouvernance, et en recueillir les propositions de réformes.
C’est dire que le document de la Politique Nationale de Bonne Gouvernance est le fruit d’un long
processus de réflexion et de larges concertations. Plusieurs discussions menées par le CSI autour
du document provisoire et les observations pertinentes recueillies auprès des acteurs-clé du
processus ont permis de consolider le présent document de Politique Nationale de Bonne
Gouvernance.
Le présent document réoriente pour la première fois la Politique Nationale de Bonne
Gouvernance en adéquation avec les 13 velirano du Président de la République traduits dans la
PGE.
Le document dresse un bilan de la gouvernance à Madagascar et fixe les axes stratégiques de la
bonne gouvernance pour les prochaines années. Il établit à la fin un plan d’action avec les
indicateurs correspondants.
La mise en œuvre cohérente et efficace de cette politique requiert non seulement une approche
inclusive et participative des acteurs de la société civile, du secteur privé et du secteur public,
ainsi que des partenaires au développement, mais surtout un leadership suffisamment affirmé
pour conduire une bonne coordination institutionnelle et stratégique.
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