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arrangements que les gens ou les institutions ont acceptés ou perçoivent comme étant dans leur
                  intérêt ».

                  Selon  le  Lexique  des  termes  juridiques,  la  bonne  gouvernance  peut  se  traduire  par
                  l’appréhension de la gestion aussi bien des institutions publiques que des personnes privées,
                  sous l’angle de l’efficacité économique, de la transparence et de la procédure participative dans
                  un contexte économique et libéralisé (Lexique des termes juridiques éd. 2012 Dalloz).


                  2.2.   LA BONNE GOUVERNANCE : PIERRE ANGULAIRE DE LA
                         COOPERATION INTERNATIONALE



                  Selon l’Organisation des Nations Unies, une bonne gouvernance comporte huit caractéristiques
                  majeures : elle est participative, orientée vers le consensus, responsable, transparente, ouverte,
                  effective et efficace, équitable et inclusive, et doit suivre l’état de droit. De plus, elle cherche à
                  minimiser la corruption, à tenir compte du point de vue des minorités et à faire entendre la voix
                  des plus vulnérables dans la prise de décision. Elle répond aussi aux besoins présents et futurs
                  de la société.


                  Là encore, il existe des différences entre les institutions internationales de développement et
                  les  organisations  politiques.  Par  exemple,  la  Banque  mondiale  et  d’autres  banques
                  multilatérales de développement considèrent la gouvernance d’un point de vue économique et
                  à travers le prisme de la gestion du secteur public, mettant l’accent sur la transparence et la
                  responsabilisation, la réforme de la réglementation et les compétences du secteur public et de
                  son leadership.

                  D’autres organisations s’appuyant sur la collaboration politique, comme les Nations Unies, la
                  Commission  européenne  et  le  Commonwealth,  mettent  l’accent  sur  la  gouvernance
                  démocratique, l’état de droit et les droits de l’homme. Un certain nombre d’organisations dans
                  le monde proposent des indicateurs de gouvernance, certaines abordant des aspects spécifiques
                  et d’autres offrant une évaluation plus globale et intégrée.

                  « L’évaluation de la qualité de la gouvernance est une activité complexe en raison des enjeux
                  méthodologiques  et  opérationnels  dont  il  faut  tenir  compte  pour  mesurer  ce  concept
                  multidimensionnel  et  assez  controversé.  Un  grand  nombre  de  cadres  et  d’indicateurs
                  d’évaluation  de  la  gouvernance  ont  été  développés  au  cours  de  la  dernière  décennie.  Une
                  cartographie des cadres de diagnostic de la gouvernance réalisée en 2008 par l’OCDE a révélé
                  que 18 bailleurs de fonds utilisent 30 outils différents pour évaluer la gouvernance (OCDE, 2008).
                  Le plus souvent, ces outils mesurent principalement la performance, le devoir de rendre compte,
                  la réactivité et la capacité des institutions formelles. Ils sont conçus à des fins multiples, à savoir:
                  consolider le dialogue national, guider la prise de décisions relatives à la répartition de l’aide et
                  renforcer la recherche, afin d’identifier les domaines de réforme et de suivre les progrès au fil du
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                  temps. » .



                  6  African Development Bank Group- Groupe de la Banque Africaine de Développement


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