Un atelier sur le financement des partis politiques a été organisé le 15 et 16 fevrier 2016 , par le CSI ou Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité avec l’Union Européenne à la Résidence Ankerana.
Le KMF/CNOE, en tant qu’observatoire de la vie électorale, y a participé et n’a pas hésité à donner son point de vue. « Il a été discuté que l’argent utilisé durant les campagnes électorales doit être clairement déterminé », explique Rabekijana Félix, président de l’observatoire. Effectivement, l’égalité de chance des candidats est garantie par l’égalité des moyens mis à leur disposition, dont le montant des sommes allouées aux propagandes.
Quid de la précampagne qui tombe dans le vide juridique à Madagascar ? « Les partis politiques doivent rendre des comptes concernant l’argent dépensé durant la pré-campagne auprès de la Cour des Comptes », lance-t-il avant de poursuivre que « les fausses déclarations ou les déclarations frauduleuses sont susceptibles de rejet de la candidature du candidat qui a procédé ainsi ». En d’autres termes, la Cour des Comptes vérifie, après la déclaration sur l’honneur, l’exactitude (ou non) du compte. L’on se demande si la révision du cadre légal des élections par la Ceni prend en considération ce problème de la pré-campagne.
Fusion. Rabekijana Félix de préciser que, pour les campagnes électorales, « aucun plafonnement n’est arrêté ». Justement, des propositions y afférentes ont été avancées. Compte tenu du fait qu’il y ait plusieurs partis politiques à Madagascar, l’idée de les rassembler a été suggérée. « Ceux qui partagent les mêmes convictions politiques doivent fusionner pour qu’il y ait moins de péripéties au niveau des financements des campagnes », soutient-il. Pour ce faire, la collaboration avec le Samifin et le Bianco s’avère être inéluctable, selon toujours le président du KMF/CNOE.
Aina Bovel