Madagascar a fait le choix de prioriser la lutte contre la corruption en adoptant un programme national de lutte contre la corruption, comprenant la mise en place des structures de mise en oeuvre, l’adhésion aux diverses initiatives internationales de lutte contre la corruption, telles que la convention des Nations Unies ou celle de l’Union Africaine, l’adoption de lois et de dispositions réglementaires contre la corruption et le développement d’une stratégie nationale.
Le contexte de sortie de crise, avec la mise en place progressive des institutions de la Quatrième République, coïncide avec une décennie de mise en oeuvre de la première stratégie de lutte contre la corruption. Cette première décennie est marquée par un certain nombre d’acquis, tels que davantage de sensibilité du public aux différentes manifestations de la corruption, l’engagement d’un certain nombre d’acteurs dans la lutte contre ce phénomène, mais surtout par un bilan mitigé, notamment dans la répression de la corruption.
L’Etat, à travers les déclarations des dirigeants, les directives de politiques publiques développées dans le Plan National de Développement (PND) a fait du renforcement de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités majeures. L’adoption d’une nouvelle stratégie nationale est ainsi rendue nécessaire pour avoir davantage de résultats dans l’effort d’éradication de la corruption. Il s’agit d’intégrer les acquis des dix premières années de lutte contre la corruption, ainsi que de donner de nouvelles orientations pour une nouvelle décennie.
La vision est de sortir définitivement Madagascar du groupe des pays les plus corrompus. Cette vision est de faire de Madagascar à l’horizon de 2025, un Etat de droit où le développement économique, social et environnemental est libéré de la corruption.
TELECHARGEZ LE LIVRET
LES DEPLIANTS