Le CSI ou comité pour la sauvegarde de l’intégrité a fait fort cette fois en communiquant sur le processus de recrutement du nouveau Directeur général du Bianco, ce qui n’était pas du tout le cas lorsque le Président du CSI avait en même temps une casquette de ministre et trouvait cela normal sans quitter l’un de ses postes. Aujourd’hui, on découvre sur le site du CSI le nombre de candidats, on découvre qu’il y a eu 10 candidats présélectionnés et ils auraient été entendus chacun pendant une heure,  on découvre la composition des membres du comité ad’hoc et surtout on apprend que la liste des trois noms a déjà  été remise en mains propres au Président de la République par la Présidente du CSI. Comme le mandat de l’actuel DG arrive à expiration bientôt,  le Président de la République est tenu de procéder à la nomination du nouveau DG sur la base des trois noms issus de la sélection faite par le comité ad’hoc. Jouant ainsi la transparence, ce qui est méritoire pour le CSI, certaines personnes veulent plus ! Elles veulent la transparence sur les noms de tous les candidats,  certainement pour pouvoir dire telle personne est celle qui devrait occuper le poste. Elles veulent la transparence sur la moralité des candidats pré sélectionnés ou même sur les 64 candidats. La transparence est importante, mais elle doit être bien encadrée. En effet, aujourd’hui toutes les nominations en conseil des ministres, si on privilégie  réellement  la transparence, doit être précédée d’enquête de moralité qui doit être  rendue publique. Le simple citoyen aimerait savoir les résultats des enquêtes de moralité de chaque ministre ou de chaque directeur général,  le simple citoyen aurait ainsi l’occasion aussi d’inter réagir et de dire ce qu’il sait d’une personne nommée ministre ou directeur général. Il est étrange que l’on cherche la transparence sans limite pour le DG du Bianco,  ce qui n’est pas critiquable du tout,  mais que l’on ne cherche pas cette même transparence pour les membres de l’exécutif ou pour les membres du législatif.  On imagine une page de réseaux sociaux sur laquelle on aurait les informations relatives à chaque personne nommée,  des informations issues d’organisme public et de voir par la suite les commentaires des internautes! Et c’est là que la transparence ou le tout transparent présente des limites car on imagine aisément la diffamation, les informations mensongères et autres informations farfelues, la calomnie que bon nombre d’internautes aiment apporter sur les réseaux sociaux. Ceci étant, il est curieux que les trois noms ne soient pas rendus publics, après le Président de la République choisit la personne parmi les trois qui lui semblent le plus pouvoir être à la tête d’un Bureau Indépendant Anti-corruption, donc une des trois qui aux yeux du Président de la République est “indépendant” et “incorruptible “.

D.R.

Source : La Gazette de la Grande Ile

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