Le phénomène de « justice populaire » ou « fitsarambahoaka » a atteint de plus en plus des proportions
alarmantes. Récemment, Nosy Be Hell-Ville a été le théâtre d’événements tragiques de justice populaire. Parmi les victimes, 2 ressortissants étrangers auteurs présumés, ont été lynchés et brûlés vifs, suite à une affaire de rapt d’enfant, suivi de meurtre et trafic d’organes. La caserne de la gendarmerie a été assiégée par les émeutiers pour réclamer la tête d’un autre complice. Cependant, les forces de l’ordre s’interposant dans tels cas de justice populaire mettent sérieusement en péril leur vie.

Peut-on décider de se faire justice soi-même ? Partout, les populations sont excédées par les scènes de
terreur et la cruauté des criminels. Or, combien de fois les citoyens ne sont-ils pas déçus par les enquêtes infructueuses des forces de l’ordre et/ou par les verdicts rendus par la justice ? ETIKA poursuit ainsi sa mission de promouvoir le comportement éthique dans la vie sociale, mettant en garde
tout un chacun sur les dérives possibles d’une justice populaire.

Dans son devoir d’interpellation, le MEDEM compte sur la volonté politique des autorités à ne pas tolérer et à ne pas couvrir les actes de justice populaire. L’Etat devra « redorer son blason » et raffermir son autorité pour regagner la confiance de la population envers le système judiciaire.

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