Dix ans après la création du BIANCO et au sortir d’une crise multiformes qui a mis à mal les principes de bonne gouvernance, il apparait que le système anti-corruption (BIANCO, CSI, SAMIFIN, Chaîne Pénale Anti-Corruption) a tout à gagner à marquer d’un geste fort la nomination du troisième directeur général du BIANCO.
Le mandat du Directeur Général du BIANCO arrivant à son terme, la procédure de recrutement de son successeur a démarré. La loi 2004-030 prévoit en son article 20 un appel à candidature ouvert, conduit par le CSI. En concertation avec le BIANCO, un Comité ad hoc a été constitué :
- Médiateur de la République, membre du CSI, président
- Un représentant de la Gendarmerie Nationale
- Un représentant de la Police Nationale
- Un membre des Comités consultatifs du BIANCO
- Trois membres de la société civile
- Un représentant de l’Université
- Un représentant du Ministère de la Justice
La procédure se déroule en trois étapes : analyse des dossiers de candidature, interview des candidats présélectionnés et enquête de moralité. Celle-ci consiste à vérifier l’authenticité des déclarations faites dans les CV, y compris les références citées.
A l’issue du processus, le Comité ad hoc présentera les trois meilleurs candidats au Président de la République, qui choisira le Directeur Général pour un mandat unique de cinq ans (2014-2019).