Remise officielle, hier (Vendredi 8 février 2013) dans les locaux du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) à Antaninarenina, du « Référentiel sur la gouvernance à travers le contrôle de légalité ». Il s’agit d’un document résumant en 22 pages les principes et recommandations en matière de gouvernance à travers le contrôle de légalité. Résultat d’une série d’ateliers conduits par le CSI et le Fonds de Développement Local (FDL) l’année dernière dans cinq régions (Analanjirofo, Boeny, DIANA, Atsinanana et Vakinankaratra), ce document vient ainsi d’être remis aux divers partenaires et parties prenantes dans le vaste domaine de la gouvernance locale, notamment le ministère de l’Intérieur qui en fera une répartition en cascade, le ministère de la Justice qui en fera parvenir des exemplaires aux tribunaux administratifs et financiers. Un représentant de la présidence de la Transition s’est également vu remettre le même document. Outil. Ce référentiel est ainsi un outil de réflexion mettant en cohérence les bonnes pratiques, les principes et les réalités du terrain en matière de gouvernance publique au niveau local. A travers le contrôle de légalité, utiliser cet outil permettant de faciliter la bonne gestion des affaires publiques dans les régions, districts et communes. « Il ne s’agit en aucun cas d’un contrôle hiérarchique, mené de manière arbitraire et que les responsables locaux devront subir, mais surtout d’un outil à la disposition des autorités locales pour mieux gérer les ressources », explique le général Herilanto Raveloharison, président du CSI. Non sans préciser que cette pratique permet de renforcer le principe d’Etat de droit. Dans l’élaboration du référentiel, des rencontres avec les maires, conseillers municipaux, chefs de région et de districts ainsi que les responsables des juridictions administratives et financières, lors des ateliers régionaux de l’an dernier, ont permis de mieux définir, d’expliquer et d’échanger sur la question de contrôle de légalité : le rôle de chacun, la mission de conseil des juges administratifs et financiers, etc… Le but étant de parvenir à une véritable décentralisation et une meilleure gestion des affaires publiques. Ce document est à diffuser dans les 22 régions et 119 districts de Madagascar.

Hanitra R.
Midi Madagasikara