Alors que l’avenir de la lutte contre la corruption dans le pays est entre les mains des parlementaires, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) a lancé une piqûre de rappel par rapport aux engagements pris par Madagascar, à l’échelle internationale.

Durant la session spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la corruption, à New York du 2 au 4 juin, à laquelle la présidente du CSI, Sahondra Rabenarivo, a participé, les pays membres ont fait une déclaration politique commune.

Parmi les grands points. «Toutes les parties se sont accordées et réitèrent que la corruption entrave la mobilisation des ressources efficaces, exacerbe la pauvreté, fait obstacle au développement durable et à la jouissance de tous les droits humains et que des efforts devront être intensifiés», a communiqué le CSI, hier.
Et, Madagascar a ratifié les accords sur «la création d’une agence de recouvrement des avoirs illicites et le renforcement du déploiement des Pôles anti-corruption (Pac) pour une meilleure couverture nationale de la répression effective, après Antananarivo et Majunga, Fianarantsoa», a précisé le CSI.

Deux points qui semblent difficiles à concrétiser. Car alors que l’agence de recouvrement des avoirs illicites peine à se mettre en place, le déploiement des Pac prend du temps. Apparemment, trouver des magistrats qui pourraient répondre réellement aux critères requis, n’est pas chose facile. Dans la foulée, une nouvelle loi proposée par les parlementaires pourrait limiter les attributions du Pac.

T.N

Source : Les Nouvelles