Après le rapport annuel sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2020, présenté hier par Transparency international, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) n’a pas attendu longtemps pour donner ses impressions sur la place de Madagascar à l’échelle mondiale. A noter que la Grande île a amélioré d’un point son résultat avec un score de 25/100. Encore loin de l’objectif fixé dans le Plan émergence Madagascar qui est de 40/100 en 2030. Et, c’est tout à fait réalisable si l’Etat consolide les efforts, selon le CSI.
Pour y parvenir, ce comité insiste sur la création de l’agence de recouvrement des avoirs illicites, dernier organe du système anti-corruption. Si le texte a été déjà adopté, sa mise en place est attendue jusqu’à ce jour, d’après toujours le CSI. Cela doit être accompagné, selon ce comité, d’une politique sectorielle de lutte contre la corruption et de gouvernance dans neuf secteurs prioritaires (la justice, la sécurité, la fonction publique, les finances publiques, les ressources naturelles, la décentralisation et le foncier, la santé et le secteur privé), prévus par la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC).
Le CSI réitère également que la proposition d’amender la loi sur le Pôle anti-corruption (Pac), devrait être abandonnée. Déjà adopté par l’Assemblée nationale, ce texte est encore en instance au niveau du Sénat.
Tsilaviny Randriamanga
Source : Les Nouvelles