Un autre pas que Madagascar est en train de faire pour renforcer les piliers qui sous-tendent la réussite des efforts menés pour l’émergence et le développement durable à Madagascar »

C’est la considération de la représentante résidente du PNUD, Natasha Van Rijn, par rapport à la politique nationale pour la bonne gouvernance. Un document élaboré par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), et qui a bénéficié de l’appui technique et financier du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD). La cérémonie d’ouverture de l’atelier de présentation de ce document s’est tenue hier par visioconférence. Le CSI, sous l’impulsion de la présidence de la République, a élaboré ce projet dans le but de promouvoir la culture de l’efficacité, de l’intégrité, de l’efficience et de tolérance zéro contre les cas de corruption. « La bonne gouvernance est un élément clé pour concrétiser le développement durable », a martelé la représentante résidente du PNUD, tout en saluant l’engagement de l’Etat malgache à consolider les acquis démocratiques. Elle encourage les autorités étatiques à orienter les actions des différents secteurs publics en vue d’asseoir la culture de transparence, de redevabilité, de participation citoyenne et de respect de l’Etat de droit.

Étapes majeures. La représentante résidente du PNUD a profité de cette occasion pour interpeller les parties malgaches. « La bonne gouvernance est un effort continu », rappelle-t-elle. Et de soutenir au passage que l’évaluation actuelle de la stratégie nationale de lutte contre la corruption et sa mise à jour démontre les étapes majeures franchies par Madagascar dans la voie de la bonne gouvernance. Elle n’a d’ailleurs pas manqué d’encourager tous les acteurs du système anti-corruption à Madagascar dans la poursuite des démarches entreprises. La lutte contre la corruption et la bonne gouvernance figurent parmi les priorités du régime actuel. Le CSI, ainsi que tous les organismes chargés de combattre ce fléau sont en train de tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif. Pour ne citer que le texte relatif à la politique nationale de lutte contre la corruption qui vise à réduire les opportunités de corruption au niveau de l’administration publique, renforcer l’État de droit de manière à disposer d’un État capable de répondre aux aspirations de justice des citoyens, et surtout d’élaborer des sanctions exemplaires telles que le recouvrement des avoirs, la révocation des agents auteurs de corruption, l’inéligibilité aux élections et l’emprisonnement.

Davis R

Source : Midi Madagasikara

buy windows 10 enterprise