ANTSIRABE, Hotel des Thermes, 06 et 07 mars 2019
La lutte contre la corruption
est l’affaire de tous. Les axes de l’IEM le confirment pour une corruption
tolérance zéro. Mais force est de constater que depuis la création du BIANCO en
2004 à ce jour, la perception de la corruption par la population et l’opinion
publique a chuté. Le public n’a plus confiance.
C’est dans ce contexte que des programmes d’appui
technique et financier interviennent. Le Fonds de Consolidation de la Paix
(PBF) des Systèmes des Nations-Unies pour la période de 2016-2019 en est un. Les entités LCC sont parmi les institutions
publiques bénéficiaires du programme particulièrement dans le projet Institutions Démocratiques
Intègres, Représentatives et Crédibles
(IDIRC) initié entre autres par le PNUD. L’objectif général du projet est de
restaurer et renforcer la confiance des citoyens envers les institutions
publiques à travers un appui aux institutions de redevabilité et de lutte
contre la corruption (ILCC).
Pour remédier et reconquérir la confiance de l’opinion
publique et sentir les impacts de la lutte contre la corruption, la Stratégie
Nationale de la Lutte Contre la Corruption a été conjointement mise à jour en
2015 pour les 10 années à venir, et ce par les entités LCC notamment CSI,
BIANCO, SAMIFIN, Ministère de la Justice la CPEAC (actuellement le Pôle
Anti-Corruption). Des actions communes ont été considérées pour renforcer une
synergie entre ces entités.
A noter que la coordination du
système anti-corruption est l’une des principales missions du CSI. Il en est de
même pour le suivi des actions figurées dans le Plan de Mise en Œuvre de la
SNLCC 2015-2025.
Le team building à Antsirabe du 06 et 07 mars 2019 a
été organisée alors pour renforcer la coordination
des interventions des Institutions de Lutte Contre la Corruption en général et
améliorer leur leadership en particulier, ayant comme facilitateur M. Mamelasoa RAMIARINARIVO, sociologue de
formation, et expert en communication et en leadership :
Durant les 2 jours de discussion, échanges et de
cohésion d’équipe/travail de groupe, entre autres, une revue des documents et
textes législatifs et règlementaires sur la LCC a été faite pour disposer d’une
vue globale sur la LCC et l’état de la coordination du SAC. La méthode SWOT a
été appliquée afin de connaître les forces et la faiblesse de la coordination
du SAC et d’y apporter les renforcements nécessaires pour rendre plus cohérente
et efficaces les interventions des ILCC au sein du SAC.
L’atelier Team building a permis à chaque entité de LCC et aux participants de :
- renforcer sa cohésion interne et de préciser ses rôles et missions par rapport aux autres ILCC, en ayant conscience de ses acquis et atouts ainsi que des défis actuels à relever dans la LCC.
- de se sentir appartenir à une seule et même équipe qu’est le SAC. L’image de cohésion, d’un front commun, montrée par toutes les entités du SAC suscitera par conséquent la confiance du public.
- de se connaître davantage quant aux missions respectives de chaque entité et de se positionner par rapport aux missions des unes des autres pour asseoir une bonne coordination.
A l’issue du team building, deux décisions sont
particulièrement tirées dont la mise en place d’une cellule de communication institutionnelle
et d’une cellule de suivi-évaluation des activités LCC. L’objectif est de
pouvoir se partager des informations dont le Plan Annuel de Travail et de
suivre la réalisation des activités mentionnées dans le PMO.
Reste l’effectivité de ces décisions pour renforcer la
coordination du Système Anti-Corruption.