Il n’est pas de pays ou la fonction judiciaire ne reflète ce qu’est la société dans laquelle elle
s’insère : elle lui tend un miroir et lui montre a la fois ce qu’elle est et ce qu’elle voudrait être, et non pas par ce qu’elle traite mais bien encore par la manière dont elle le traite.

On peut affirmer sana crainte de se tromper que la vie des institutions judiciaires de tous les pays est marquée par un effort d’adaptation aux mutations sociales, de l’amélioration de l’existant. Ce schéma ressorti d’un séminaire régional organise par l’Agence International de la Francophonie il y a plus d’une décennie demeure valable sauf que s’agissant de l’institution judiciaire malgache, plus qu’un effort « d’amélioration de l’existant » c’est bien un effort de changement en profondeur ainsi qu’une révolution des mentalités qui doit être entreprise.

Insérée, il est vrai, dans une société où dans son indice de perception de la corruption pour ces dernières années, la Transparency International a classé Madagascar aux alentours de la 130ème place sur 175 pays avec une note autour de 30 sur 100, la Justice malgache ne peut se présenter que sous l’image de l’une des institutions les plus corrompues du pays.

Décriée, affublée de tous les qualificatifs les plus humiliants et les plus déshonorants, sur fond de haine et de rancoeur qui soient tels que Justice malade, Justice à deux vitesses, épargnant les forts et écrasant les faibles, et tout récemment Justice à la dérive, certains analystes n’hésitant pas à traiter les magistrats de « pourris jusqu’aux os », seul un nettoyage en profondeur que le commun des mortels appellent d’ailleurs de leur voeux, pourrait venir à bout de ce mal profond de la justice malgache.

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