Le CSI, sous l’impulsion de la présidence de la République, a élaboré ce projet dans le but de promouvoir la culture de l’efficacité, de l’intégrité, de l’efficience et de tolérance zéro contre les cas de corruption. « La bonne gouvernance est un élément clé pour concrétiser le développement durable », a martelé la représentante résidente du PNUD, tout en saluant l’engagement de l’Etat malgache à consolider les acquis démocratiques.
À Madagascar, « Tolérance zéro pour la corruption », c’est l'objectif affiché par l'exécutif. Mais, d’après les organes chargés d'évaluer les acquis de la lutte anticorruption, les résultats restent peu probants. Pire, certaines lois punitives ratifiées, il y a quelques années, sont en train d’être détricotées, quand d’autres, très attendues, tardent à être votées. Mercredi encore, le CSI, le Comité de sauvegarde de l’intégrité, acteur majeur de cette lutte, a alerté sur ces pratiques contraires aux engagements du gouvernement.
Bien que la proposition de loi réformant les Pôles anti-corruption (PAC) soit encore au niveau du Parlement, les membres du Système anti-corruption (Sac) restent réticents vis-à-vis de ce texte. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) craint que son adoption sans amendement pourrait faire reculer davantage le rang de Madagascar en termes de lutte contre la corruption.
C’est la fin de la récréation, il n’y aura plus de financement sans condition, c’est terminé ». C’est en ces termes que la présidente du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), Sahondra Rabenarivo a exprimé son inquiétude.
Toujours dans un souci d’optimiser la lutte contre la corruption, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) a procédé à une évaluation à mi-parcours de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) mise en œuvre depuis 2015.
La réunion tenue hier entre le système anti-corruption et la commission juridique de l’assemblée nationale n’a pas pu faire avancer le débat sur la réforme du PAC.
Comme prévu, le Système anti-corruption (Sac) composé du Bianco, du CSI, du Samifin et du Pac, a rencontré les membres de la commission juridique de la Chambre basse au sujet de la nouvelle proposition de loi sur le Pôle anti-corruption (Pac), hier à Tsimbazaza. Les discussions n’ont cependant pas abouti car suspendues à la décision du Sénat.
Nommée à la tête du CSI en mars 2019, Sahondra Rabenarivo a du pain sur la planche. La présidente de l'institution a accepté de répondre longuement à nos questions.