Le Comité ad hoc de recrutement du Directeur Général du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) a procédé vendredi dernier au dépouillement des dossiers de candidatures.
A l’approche du terme du mandat 2019-2024 de l’actuel DG, un appel à candidatures a été lancé par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité au cours de ces 30 derniers jours. A l’issue, le Comité ad hoc de recrutement constitué par la Présidente du CSI, un représentant de la Primature, un représentant du Ministère de la Justice, un représentant de la Gendarmerie Nationale, un représentant de la Police Nationale, un enseignant de l’Université d’Antananarivo et un membre issu de la société civile ont reçu 33 dossiers de candidats diversifiés constitués principalement d’administrateurs civils, de policiers, de gendarmes, de magistrats, des membres du SAC et du secteur privé, et dont cinq (05) d’entre eux sont des femmes.
Suivant un processus rigoureux de vérification, cinq (05) candidatures ont été écartés pour non conformités à l’appel à candidatures. Et sur les 28 candidatures étudiées, 8 candidats sont présélectionnés pour entretien.
Cette procédure de recrutement du Directeur Général (DG) du BIANCO constitue l’une des garanties de l’indépendance de cet organisme. En effet, le processus par appel à candidatures et de pré-sélection par le Comité ad hoc de recrutement public-privé, avant le choix final du Président de la République, est un gage de Bonne Gouvernance.
Rappelons que la loi 2016-020 du 22 aout 2016 dit : « Le Directeur Général est nommé, pour un mandat de cinq ans non renouvelables, par décret du Président de la République parmi trois candidats proposés par la majorité simple des membres d’un Comité ad hoc de recrutement constitué à cet effet par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité ».